Présentation

Bienvenue sur le site web du Master International Ecology, Monitoring and Management of Ecosystems (EMME) !

Soutenu par le Programme Investissements d’Avenir, ce diplôme propose depuis 2017 un ensemble original d’enseignements théoriques et pratiques en écologie, biologie de la conservation et en gestion des écosystèmes. Il accueille des étudiants français et étrangers, et les enseignements y sont dispensés à plus de 80% en langue anglaise.

Le Master EMME vise à former les futurs leaders scientifiques en écologie, ainsi que les futurs gestionnaires et chargés de mission œuvrant à la conservation et la gestion de la biodiversité et des écosystèmes.

A compter de la rentrée 2024, le Master structurera ses enseignements et ses évaluations autour de la validation des 6 grandes compétences ci-dessous, qui correspondent aux attentes du monde professionnel visé par la formation (bureaux d’étude, collectivités, secteur associatif, agences gouvernementales, recherche…).

  • Concevoir, gérer et animer un projet en écologie et conservation
  • Intégrer le cadre règlementaire, institutionnel et sociétal
  • Comprendre et intégrer les connaissances fondamentales en écologie et conservation
  • Mettre en œuvre une stratégie de collecte de données sur le terrain et en laboratoire
  • Analyser et interpréter des données relatives à la biodiversité et au fonctionnement des écosystèmes
  • Réaliser une médiation scientifique ou environnementale

La formation de Master se déroule en deux ans. Les enseignements sont conçus sur le principe que la conservation de la biodiversité doit être basée sur une approche systémique, liant des connaissances à différents niveaux d’organisation biologique et à différentes échelles spatiales et temporelles, mêlant les disciplines clés de l’écologie avec les développements technologiques récents dans les domaines de l’écologie numérique, de l’écologie moléculaire, du monitoring et de la gestion des populations et des écosystèmes.

Le contenu des enseignements s’adosse à l’expertise scientifique des enseignants dans les domaines de l’écologie fonctionnelle (structure et fonctionnement des écosystèmes, écologie des populations et des communautés), de la paléoécologie (évolution à long terme des écosystèmes), de l’écotoxicologie (transferts et effets des polluants), de l’épidémiologie (transmission de pathogènes zoonotiques), de la biologie de la conservation (menaces sur les espèces animales et végétales), de l’écologie numérique et de la conception des protocoles de recherche. Le programme de Master est par ailleurs enrichi par l’apport de professionnels du domaine de la conservation et de gestionnaires, avec pour but de placer les enseignements dans le contexte plus large de la gestion de projet et des procédures de prise de décision. Des professionnels participent à l’amélioration continue des enseignements.

Une attention particulière est portée aux mises en situation professionnelles tout au long du parcours, par le biais des stages de longue durée (2-3 mois en M1 et 4-6 mois en M2), des projets tuteurés répartis sur les trois premiers semestres, et des travaux pratiques et dirigés.

Les sessions de terrain permettent aux étudiants de mettre en pratique les méthodes et les idées qui leur sont présentées. Chaque année, ils participent à au moins une session de terrain d’une semaine en continu, et à plusieurs écoles de terrain, leur permettant de tester des hypothèses concernant l’impact potentiel des perturbations anthropiques sur des populations ou communautés animales ou végétales, notamment dans le contexte des différentes activités qui existent dans le Massif Jurassien connu pour ses paysages remarquables, ses écosystèmes typiques (tourbières, prés-bois…) et ses espèces patrimoniales (lynx…)

 

Comité de pilotage